Le groupe d'opposition Bien vivre à Melun et la Fédération des libres penseurs de Seine-et-Marne ont déposé un recours pour violation de la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l'État. « Cachez cette crèche que je ne saurais voir! Seine-et-Marne : les libres penseurs ressuscitent le débat sur la crèche de la nativité de Melun | La République de Seine et Marne. » Il n'y aura pas de trêve des confiseurs dans la cité de Jacques Amyot cette année. Depuis 2012, l'installation d'une crèche de la Nativité dans l'enceinte de la mairie divise élus et habitants. Entre ceux qui considèrent qu'elle constitue « une tradition culturelle et locale » et ceux qui estiment qu'elle comporte « un caractère ostensiblement religieux », contraire à la loi de 1905, le torchon brûle. Après un conseil municipal particulièrement houleux sur la question, qui a vu le maire, Louis Vogel, camper sur ses positions, selon lesquelles, cette crèche respectait bien les conditions requises par le Conseil d'État, le groupe d'opposition Bien vivre à Melun et la Fédération des libres penseurs de Seine-et-Marne ont déposé un recours devant le tribunal administratif de Melun pour violation de la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l'État.
"Nous avons attaqué en justice, car nous demandons simplement que la loi de 1905, qui sépare l'Église et l'État, et que le principe de laïcité soient respectés dans les lieux publics", a dit le président de la fédération seine-et-marnaise, Laurent Tribouillard, à l'issue de l'audience. "Une tradition, un fait populaire" "Depuis 2005, on lui dit chaque année qu'il y a un petit Jésus dans cette crèche et qu'il n'y a pas que des chrétiens à Melun. La Raison 91, numéro 75 - Le Portail des Fédérations de la Libre Pensée. C'est un maire et à ce titre il doit plus que les autres respecter les lois de la République", a ajouté Gérard Docquin, secrétaire de cette association. Pour la mairie, la crèche de Noël installée depuis des années dans la cour de l'hôtel de ville, sous un porche, est une "tradition". "Cette crèche de Noël n'est pas un emblème religieux mais la manifestation d'un fait religieux. C'est une tradition, un fait populaire", a expliqué l'avocat de la mairie, Maître Mathieu Pagnoux. Mais à l'audience, le rapporteur public a jugé que cette crèche représentait "bien un épisode de la Nativité".
». On voir ressurgir implicitement les deux dérogations posées à l'article 28 de la loi sur lesquelles le Conseil d'État a pris soin d'insister. Fédération des libres penseurs de seine et marne. En effet, la connotation culturelle et artistique des crèches permettrait de rattacher leur installation temporaire à une « exposition » au sens de la loi de 1905 tandis que l'existence d'usages locaux peut s'analyser, s'agissant d'une installation temporaire, comme justifiant de l'antériorité de l'apposition d'un tel signe par rapport à l'entrée en vigueur de la loi. Last but not least, parmi le faisceau d'indices avancée par le Conseil d'État, le lieu de l'installation joue un rôle clé. Le raisonnement est en effet mené à front renversé selon qu'il s'agit d'un bâtiment public, siège d'une collectivité publique ou d'un service public, ou d'un autre emplacement public. Dans la première hypothèse, le Conseil d'État opte pour une interdiction assortie d'exceptions tandis que pour la seconde le principe est la liberté d'installation sous réserve d'une exception: « 6.
Ces opérations pluriannuelles sont importantes car un village sans église n'est pas un village. Nous sommes très attachés à ce bâtiment et à son histoire » confie Jacques Joffroy, le maire. Commentaires de la LP 91: On est bien loin de la loi de 1905 qui prévoit l'entretien du bâti et c'est tout! L'Église peut dire merci à M. le Maire de Chevannes: il n'est pas avare de subventions diverses et variées pour assurer le bien-être de ses paroissiens! Mais il n'est pas le seul à se préoccuper des ouailles de son village. Fédération des libres penseurs de seine et marne les. Ainsi le maire de Villeconin, Jean-Marc Foucher, a inscrit à son programme pour les élections municipales « la programmation de travaux dans l'église avec Les Amis de l'église »… Que sont ces établissements d'enseignement privé sous contrat d'association avec l'État, subventionnés généreusement par des fonds publics par le CD pour leur fonctionnement? En voici quelques exemples (présentations extraites de leurs sites): Le « projet pastoral » du Collège Jeanne d'Arc – Institut St Paul à Dourdan donne d'emblée sa définition: « L'originalité de l'Enseignement catholique est d'associer dans le même temps et même lieu la formation humaine et la formation chrétienne des enfants et des adolescents.